Dans ces nouvelles, l'auteur nous fait partager son goût pour la nature et des corps virils, sa psychologie subtile : collégiens entre perversité et idéalisme, étudiants bohêmes ou dédiés aux sports traditionnels
Reiko n'entend plus "la musique", c'est-à-dire ne ressent plus le plasir sexuel. Son psychanalyste explore l'état mental de cette hystérique et mythomane.
Reiko n'entend plus "la musique", c'est-à-dire ne ressent plus le plaisir sexuel. Son psychanalyste explore l'état mental de cette hystérique et mythomane.
Ce roman emprunte aux contes japonais divers procédés : rêves, réincarnations, légendes mystiques, qui soutiennent le propos politique de l'auteur, obsédé par le culte du corps mâle, hanté par l'absence de réalité de la vie au profit de la mort et du suicide. Apologie du rien, du vide, du non-sens et de l'inexistence.
En décrivant l'univers homosexuel du Tokyo d'après-guerre, Mishima expose sa conception de la sexualité, des rapports familiaux et sociaux ainsi que ses théories esthétiques et philosophiques.
La chair, soudain révélée, pourrait-elle faire disparaître ce désert que l'héroïne voit s'étendre aux confins de sa brillante réussite sociale, ce goût âcre de sable qui la saisit au plus intime d'une liberté féminine cueillie au passage sur les ruines encore fumantes du Japon féodal?